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Vivre sans lunettes j’en parlais déjà dans Vivre hors du système, tout en n’ayant pas développé – en dehors de cette prise de conscience que nos lunettes sont ni plus ni moins des béquilles dont nous nous passerions bien pour retrouver notre santé oculaire – comment s’y prendre, à savoir quels types d’exercices pratiquer pour retrouver une bonne vision, pour réellement vivre sans lunettes au quotidien.
Car oui, c’est comme après une fracture, après la période plâtre vient la période rééducation, exercice physique, eh bien c’est exactement la même chose pour nos yeux. Après les avoir contraint pendant des mois, voir des années ! à se comporter comme des assistés, avec nos béquilles oculaires, nos lunettes ou nos verres de contact, nos lentilles, vient le temps de la prise en main et de la gymnastique que nous pouvons tous faire, chez nous ou n’importe où ailleurs, quelques minutes par-ci par-là seront toujours ça de gagné. Et pour se faire, il y a un livre que j’avais acheté en 1989 et que j’ai ressorti : La santé de vos yeux de A. et J. Passebecq.
Ce livre a été pour moi un élément majeur de ma compréhension du processus, et ce même si à l’époque je n’avais pas appliqué en détail tout ce qu’il propose. Aujourd’hui je m’y remets, mon objectif de vivre sans lunettes est en ligne de mire, explications :
Les vraies causes des troubles et maladies de la vue
- L’alimentation, composée de produits dévitalisés, industrialisés, conservés chimiquement qui provoquent des carences (carences que les vitamines prisent en plus ne permettent pas de rééquilibrer et qui de plus sont la plupart du temps synthétiques et donc non assimilables), quand ce n’est pas un empoisonnement sur le long terme.
- L’hygiène de vie, avec tous les types d’excès : suralimentation, surexposition au soleil, excès sexuels, excès d’exercices physiques, surmenage, etc. Avec, les déficiences : manque de sommeil, de repos, d’air, de lumière, de soleil, d’exercice, etc. Avec encore, la stimulation par le biais des excitants (tabac, alcool, café, thé, cacao, médicaments, etc.). Et enfin les émotions : la peur, l’angoisse, l’anxiété, la colère, la haine, l’envie, la jalousie, l’insatisfaction, etc. idem pour l’excès de joie, d’exaltation mystique.
- Les causes locales, avec l’insuffisance de cillement, le port de lunettes, l’usage de médicaments locaux (atropine, cortisone, antiseptique, etc.), la chirurgie, les fumées, certains rayons, etc.
A cause de tous ces facteurs d’affaiblissement, d’intoxication, de dégénérescence et de sénilité, les artères durcissent et se sclérosent, les tissus perdent de leur vigueur et de leur élasticité, les fonctions organiques deviennent moins actives. La vue en subit les conséquences, tout comme l’ensemble des cellules, des tissus, des organes.
De nombreuses “maladies” des yeux sont en réalité des inflammations de la muqueuse qui protège ces organes : la conjonctive. Cette muqueuse n’est pas essentiellement différente de celle qui tapisse le nez, la bouche, la gorge, l’oreille moyenne, les bronches, l’œsophage, l’estomac, les intestins, etc. Leur origine est commune ; les fonctions qu’elles remplissent et leur action sont semblables. Quand une partie de la muqueuse est irrité à un certain endroit, cette irritation tend à s’étendre aux autres parties, si l’intoxication sous-jacente persiste.
Les “maladies” qui accompagnent généralement les affections des yeux (note personnelle : comme du reste du corps) ne sont nullement les causes de ces affections des yeux : toutes sont l’expression du trouble général de la santé organique. Ne confondons pas les symptômes avec les causes.
Les auteurs poursuivent avec le détail des bonnes pratiques alimentaires hygiénistes, ainsi que pour tout ce qui est exercice physique et bain de soleil et d’air. Puis vient le développement des maladies des yeux, et enfin, les techniques de gymnastique oculaire après la gymnastique générale conseillée (cou, épaules, côtes, abdomen).
Gymnastique des yeux pour vivre sans lunettes
Si l’œil n’est soumis qu’à une série restreinte d’actions faibles et qu’on ne lui procure que rarement des tâches inhabituelles, il perd lentement son élasticité, et il devient très fatigable. La gymnastique des yeux a pour résultat immédiat un afflux de sang dans la région de ces organes, une meilleure nutrition, une élimination accrue, une amélioration des divers tissus. Les muscles sont tonifiés et leur action est mieux coordonnée.
Trois groupes principaux sont à faire travailler :
- Les muscles externes, qui font se mouvoir le globe tout entier.
- Les muscles internes, qui contrôlent l’iris et le cristallin.
- Les muscles des paupières et du visage.
Exercices pour les yeux pour vivre sans lunettes
Regarder droit devant soi, pointer le regard le plus possible à droite puis le plus possible à gauche. Abaisser progressivement et régulièrement la ligne imaginaire suivie par le regard. (fig. 31b)
En fait, c’est assez simple, c’est comme si l’œil, la vision, était au centre des dessins, et à partir de là il suffit d’imaginer les lignes dessinées sur la photo ci-dessus, et de porter le regard sur ces lignes imaginaires (donc sans la photo) en allant au plus loin, que ce soit vers le haut, vers le bas et sur les côtés, toujours aller sur le bord extrême du champ visuel.
Un autre genre d’exercice, au cours d’une lecture cette fois-ci, car l’habitude de voir “en gros” ne fait que mener aux troubles oculaires.
Il suffit ici de placer une carte, de préférence de couleur sombre, percée d’un trou circulaire d’environ 15 mm., de la poser sur le texte à lire et la déplacer le long du texte qui se lit dans son ouverture. Effectuer le déplacement plus ou moins rapidement, comme bon vous semble. Ciller librement. Se servir successivement de chaque œil pendant quelques lignes, puis ouvrir les deux yeux ensembles.
Dans ce livre il y a nombre d’exercices à faire, ils sont bien détaillés, il suffit de s’y mettre ! L’objectif final étant de supprimer les lunettes car notre vue a retrouvée tout son potentiel.
Points forts et points faibles de ce livre pour vivre sans lunettes
Points faibles
- Mon livre est ancien puisqu’il date de 1989, peut-être les nouvelles rééditions ont-elles été sujettes à quelques retouches ? (le livre en lien est une édition récente) je ne sais pas, ce que je sais c’est qu’il manque à mon sens un aspect problème avec le gluten dans les conseils d’alimentation hygiénistes, sans doute cela était plus rare ou moins visible en 1989.
- Le début peut sembler sans fin, la mise en place à rallonge puisque les auteurs traitent d’abord de l’ensemble du corps humain et des habitudes de vie de chacun, les exercices en eux-mêmes commençant seulement aux 2/3 du livre.
Points forts
- Le point faible que je dénonce juste avant se révèle être un point fort, je le vois avec les années de recul et l’impatience en moins, très typique je le crains de notre civilisation occidentale (oublier que tout est relié). Donc ce long développement sur l’ensemble du corps humain et de nos habitudes est très bien pour ensuite prendre conscience de ce qui est en jeu et pouvoir passer aux exercices.
- Très explicite, bien organisé, les dessins sont bienvenus, une vraie somme de savoir.
Conclusion
Il ne suffit pas de vouloir vivre sans lunettes pour que tout aille pour le mieux, il s’agit d’un travail de longue haleine, d’une remise à plat de notre façon de faire, d’exister. C’est l’homme dans son entièreté qui est vu ici, et qui souhaite retrouver la vue, et pas la vision colportée comme un dogme : “Tu as besoin de lunettes si tu ne vois pas au tableau !” ou si tes yeux fatiguent. C’est d’autant plus vrai au XXIe siècle, les écrans en tout genre faisant maintenant partie de notre quotidien.
Ce livre avait été pour moi une grande bouffée d’air frais, et ce même si à l’époque je n’avais pas tout appliqué – je m’y remets sérieusement cette fois-ci ! -, il ne faut pas être impatient dans un tel travail, il faut tranquillement mettre un pied devant l’autre, cheminer vers son objectif : RETIRER DÉFINITIVEMENT SES LUNETTES pour vraiment vivre sans lunettes.
Odile
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