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Souffrance mentale, souffrance psychique, peur, autant de maux que l’homme connait bien mais qu’il ne sait pas toujours cerner pour en comprendre les mécanismes. Ce qui nous tourmente le plus, ce qui nous effraie le plus est justement ce sur quoi nous avons à travailler. Nous devons aller là où ça fait mal. Mais combien fuient rien qu’à cette idée ?
Observons un orphelin et un enfant dit illégitime (soit une personne non reconnue par le père à sa naissance). L’orphelin souffre de l’abandon et ce même s’il vit dans une famille, c’est une souffrance mentale. L’illégitime souffre de cette absence de reconnaissance (qui est aussi un abandon); c’est aussi une souffrance mentale. Or dans ce monde, ce qui nous entoure est le reflet de ce que nous projetons, ce qui donne pour un orphelin des comportements d’abandons typiques car la personne souffre de l’abandon et le projette régulièrement autour d’elle en abandonnant, puis elle se fait en retour abandonner. Ainsi elle peut abandonner des personnes autour d’elle, tout comme ne pas reconnaître la venue d’un enfant ! elle peut ne pas donner suite à des projets, laissant derrière elle une montagne d’idées en jachère, elle abandonne de fait ce qui lui tient le plus à cœur : elle-même, elle se fait jeter par d’autres sans comprendre pourquoi, tombant sur des hurluberlus (hommes ou femmes) un tantinet déséquilibrés, et ce, régulièrement au cours de sa vie. Le tableau est grosso modo le même pour une personne dite illégitime, non reconnue à sa naissance. La souffrance mentale suit ici son parcours.
Ce qu’il y a de bien, car la nature est extrêmement bien faite, c’est que nous aimantons les personnes en résonance avec nous, celles qui sont sur la même longueur d’onde. Du coup, il devient aisé de “s’associer” avec des personnes avec lesquelles nous n’avons aucune chance de réussir quoi que ce soit (liaison sentimentale sans issue heureuse, tous types de projets, qu’ils soient professionnels ou autres). Sauf une ! et non des moindre, nous jeter à la figure ce que nous faisons, notre mode de fonctionnement. Grand merci à elles pour cela. Et c’est là que la souffrance mentale peut commencer à vaciller si nous en prenons conscience…
Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirais qui tu es
Les paumés fréquentent en général d’autres paumés, même pas peur ! les ratés s’entourent d’autres ratés et font leurs conciliabules, les drogués s’enfoncent chaque jour un peu plus avec leurs semblables, si je prends des exemples pessimistes. Conclusion, et dans l’idée d’écarter nos mauvaises habitudes, avec cette volonté forte de s’en sortir, il suffit d’aller vers les personnes qui nous font peur – sorte d’idéal humain semblant au préalable inatteignable – au lieu de courir vers celles qui nous ressemblent. Pure folie ? A ce stade là, les excuses tombent : “Oui mais un zèbre ne fricote pas avec une gazelle ! – C’est le karma. – Mon destin est ainsi fait.” etc. En fait, il suffit de chercher à se hisser soi-même vers l’objectif qui nous tient le plus à cœur, au plus profond de nous, de s’y tenir coûte que coûte, et de surtout s’entourer des bonnes personnes, celles pour qui cela fonctionne – des optimistes de la vie, pas des pessimistes ni des mélancoliques -, et non celles qui rament comme nous (ce qui ne veut pas dire non plus faire une razzia dans nos relations, nos amis, ou notre famille ! quoique… mais prendre un certain recul parfois définitif, bah si, avec ceux qui mine de rien sont plus néfaste qu’autre chose). Le mimétisme des enfants en apprentissage prend ici toute son importance. Nous viendrait-il à l’idée de chercher à apprendre à marcher auprès d’un cul de jatte ? et pourtant, combien de nous agissent ainsi en s’étonnant du peu de résultats. Apprenons de ceux qui savent, nous, les enfants inachevés, les adultes en dormance. Nous sommes telles des graines prêtes à germer, nous avons encore le meilleur de nous-même à donner. Et pour cela, il suffit d’observer les personnes pour qui tout va bien dans l’ensemble, elles ont rarement dans leur entourage une flopée de boulets qui les freinent, les empêchent d’aller de l’avant, de poursuivre leur chemin. Nous créons nous-mêmes nos propres boulets et recevons en prime ceux des autres pour faire bonne mesure. Qui se ressemble s’assemble, s’attire ! Ou dit autrement, il s’agit des fameuses synchronicités. Question de conscience du processus, de ce que cela implique.
Cours après moi que je t’attrape !
Dans ces deux exemples, ces personnes courent donc après elles-mêmes, à l’image du chien qui court après sa queue, elles tournent en rond sans issue possible tant qu’elles n’affronteront pas de face ce qui les tourmente tellement, la souffrance mentale se situe là. Et que cherche d’abord et avant tout l’humain ? Le bonheur. Quoiqu’il en dise, le bonheur, cette quête là, cette course après le bonheur lui est essentielle, quitte à la dénigrer devant les autres pour éviter de perdre la face. Et donc que font nos deux amis ? notre orphelin et notre laissé pour compte ? eh bien ils fuient ce bonheur à toutes jambes tout en lui hurlant de venir. C’est du cours après moi que je t’attrape. Ainsi, lorsqu’ils sentent venir la réussite d’un projet, d’office, il leur faut saboter la chose, comme si cela était inconcevable pour eux, zone interdite, trop bien pour eux. Ou mieux encore ! ils s’associent avec des personnes avec qui ils n’auront aucune chance de réussir, aucun moyen d’atteindre ce bonheur, cette sérénité, cette plénitude tant recherchée et pourtant à la portée de tous.
“Ne faisons pas aux autres ce que nous ne voudrions pas que l’on nous fasse.” Voilà une belle citation tout ce qu’il y a de connu, oui, mais ici, combien d’entre nous s’appliquent à faire aux autres les mêmes atrocités qu’ils se font subir à eux-mêmes ?
Suis-je là à donner une recette de cuisine ? certains diront sans doute, oui. Pour moi, il s’agit surtout de prendre conscience des choses, de constater par exemple un mode de fonctionnement qui se révèle tourner dans une famille depuis x générations, de mères en filles, donc de voir réellement ce qu’il en est, puis de désapprendre pour réapprendre et agir. Soit l’idée première de ce blog, se libérer d’un joug – que nous nous imposons nous-même – pour oser accepter le bonheur, accepter le succès dans tout ce que nous entreprenons, la réalisation pleine et entière de celle ou celui que je suis… Pierre, Paul, Jacques, etc. D’apporter à ce monde la flamme de notre génie personnel, Être à notre plein essor, notre pleine énergie, notre plein potentiel – cela veut aussi dire en pleine santé -, au lieu de fonctionner comme une turbine enrayée. Si nous ne nous sentons pas bien, c’est que nous n’incarnons pas pleinement ce que nous sommes. (en plus d’un déséquilibre alimentaire et donc de problèmes de santé, d’humeur – en rapport avec les fameuses humeurs de nos anciens, et à la mauvaise humeur qui en découle, voir ici l’article sur les aliments et notre humeur)
Comment sortir de la souffrance mentale ?
Personnellement j’ai sauté à pieds joints dedans, oui, j’ai sauté dans la peur, cette peur qui me détruisait, au bord de la dislocation que j’étais, je me suis dit STOP ! Je ne pouvais plus continuer ainsi, et c’est là que j’ai fait du vide autour de moi, là que j’ai pris du recul avec ceux qui m’entouraient (entourage virtuel avec les fameux réseaux sociaux, blogs etc. et réel). J’avais déjà bien avant commencé le travail, me contraignant à me reconnaître moi-même (l’exemple de l’enfant non reconnu, de l’enfant illégitime est le mien) au travers de ce que je faisais, d’apprendre à être fière de moi alors qu’autour tout n’était que silence angoissant, jusqu’au moment où le déclic a eu lieu, jusqu’au moment où j’ai compris que je devais incarner pleinement celle qui était en fait mon héroïne intérieure. Certains se demandent comment savoir qui nous sommes vraiment, eh bien personnellement j’ai un repère – il fonctionne pour moi, ensuite à chacun de trouver ce qui fonctionne pour lui ! -, mon corps frissonne de plaisir lorsque je suis alignée avec moi-même, je frissonne de plaisir, de bonheur, de bien-être, lorsque je suis alignée avec moi-même. Depuis cette prise de conscience, je m’applique à frissonner régulièrement, et puis ensuite cela devient presque automatique – d’ailleurs lorsqu’une question me tenaille, que je me retrouve indécise sur un sujet précis, je pose la question à mon corps et j’attends sa réponse -, c’est comme pour la respiration, nous savons ce qui nous convient (enfin lorsque nous savons respirer correctement, et là aussi, il y a du travail), je sais ce qui est bon pour moi et lorsque je m’égare, je le sais également.
Résultat des courses, je peux dire que je me sens bien, avec ce sentiment de plénitude environ 90% de mon temps, et ce depuis plusieurs années maintenant.
“Si tu fais ce que tu as toujours fait, tu obtiendras ce que tu as toujours obtenu.”
Si tu veux obtenir quelque chose que tu n’as jamais eu, il te faut tenter quelque chose que tu n’as jamais fait.
Odile
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