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Responsabilité et autonomie : Pourquoi je ne crois plus en la réincarnation

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Responsabilité et autonomie face à notre héritage générationnel, ce qu’il en est par rapport à nos parents, grands-parents, arrières grands-parents, etc. Ce qu’il en est depuis que l’homme est homme et ce que nous avons à faire maintenant, en ce XXIe siècle.

responsabilité et autonomie
(crédit photo : klimkin)

Depuis la création de ce blog en janvier 2016, je mets en avant trois valeurs qui me sont chères : la liberté, la responsabilité et l’autonomie de chacun.

Ces trois valeurs sont essentielles à mes yeux parce qu’elles permettent aux hommes, aux êtres humains, de comprendre à quel point il est possible de :

  • être libre dans n’importe quelle prison (soit-elle charnelle par le biais de notre corps physique, ou faite de murs et de barreaux physiques, quand ce n’est pas une construction purement mentale…).
  • prendre nos responsabilités à bras le corps (et sortir de cette victimisation ambiante qui sclérose tout sur son passage)
  • développer notre autonomie une fois les deux autres valeurs misent en place

Responsabilité et autonomie, ça commence par retrouver sa liberté : Libre comme l’air dans un château assiégé

Libre comme l’air ? et dans un château assiégé en plus ! Oui, être autonome c’est d’abord et avant tout être libre intérieurement. Donc les comparaisons avec autrui et les contraintes du corps, de l’enveloppe charnelle, n’ont tout simplement plus lieu d’être, elles n’ont plus de prise sur vous, elles n’existent plus.

Peut-être votre vue fait-elle des envieux autour de vous. Peut-être votre apparence semble intimidante. Peut-être servez-vous de modèle à vos proches. (crédit photo Merio)

Creusons deux minutes la métaphore de “libre comme l’air dans un château assiégé”

Imaginez-vous, vous êtes un château fort, vous êtes assiégé, des boulets tombent sur vos fortifications et cela vous laisse de marbre. Les boulets sont comme des bulles de savon sur vos parois, elles éclatent sans laisser plus de trace qu’un peu de mousse dans vos douves.

Dans votre château vous vaquez à vos occupations favorites, vous faites comme bon vous semble, peu importe les remous extérieurs.

Vous avez développé une telle confiance en vous, et donc en la vie – cette lumière profonde qui vous guide à chaque instant -, que vous trouvez tout le temps une réponse à toute question qui pourrait se présenter. Oh, pas forcément tout de suite ! non, pas à la seconde, ni même à la minute, juste peut-être quelques heures plus tard, ou le lendemain, ou les jours qui suivent, c’est selon l’urgence du moment et de l’intensité de la demande. Folle autonomie, pour moi, c’est ça.

C’est la porte grande ouverte sur l’abondance de ce monde, et ce en milieu clos, et ce en étant tout le temps en contact avec le vivant, avec la Vie, avec la création. (et là, je vous renvoie à la citation de Nietzsche qui se trouve dans la colonne de droite sur ce blog…)

Responsabilité et autonomie, notre héritage générationnel

responsabilité et autonomie
(crédit photo : Mimirebelle)

Après la liberté vient la responsabilité, cette prise de conscience de nos actes et du pourquoi de ceux-ci. Et l’une des plus lourdes, des plus importantes que nous traînons tous comme des boulets et ce depuis des siècles et des siècles, c’est notre héritage générationnel. Ce truc que nous nous repassons de mères en filles, de mères en fils.

Explications…

Quand les Occidentaux modernes inventent la réincarnation et fuient inconsciemment une grande part de leurs responsabilités hérité de leurs ancêtres et face à leur descendance…

C’est donc l’auteur, René Guénon, qui m’a fait comprendre à quel point j’étais dans l’erreur avec cette histoire de réincarnation telle qu’elle est colportée en Occident depuis la première moitié du XIXe siècle.

Je cite : « (…) la « conception philosophique » de la réincarnation, celui de « conception sociale » serait peut-être encore plus juste en la circonstance si l’on considère ce que fut l’origine réelle de réincarnation. En effet, pour les socialistes français de la première moitié du XIXe siècle, qui l’inculquèrent à Allan Kardec, cette idée est essentiellement destinée à fournir l’explication de l’inégalité des conditions sociales qui revêtait à leurs yeux un caractère particulièrement choquant. Les spirites conservèrent ce même motif pour justifier leur croyance en la réincarnation. Ils ont même voulu étendre l’explication à toute inégalité autant intellectuelle que physique. »

« Le terme de «réincarnation » doit être distingué de deux autres termes au moins, qui ont une signification totalement différente, et qui sont ceux de « métempsychose » et de « transmigration » ; il s’agit là de choses qui étaient fort bien connues des anciens, comme elles le sont encore des Orientaux, mais que les Occidentaux modernes, inventeurs de la réincarnation, ignorent absolument.

Il est bien entendu que, lorsqu’on parle de réincarnation, cela veut dire que l’être qui a déjà été incorporé reprend un nouveau corps, c’est-à-dire qu’il revient à l’état par lequel il est déjà passé ; d’autre part, on admet que cela concerne l’être réel et complet, et non pas simplement des éléments plus ou moins importants qui ont pu entrer dans sa constitution à un titre quelconque.

En dehors de ces deux conditions, il ne peut aucunement être question de réincarnation ; or la première la distingue essentiellement de la transmigration, telle qu’elle est envisagée dans les doctrines orientales, et la seconde ne la différencie pas moins profondément de la métempsychose, au sens où l’entendaient notamment les Orphiques et les Pythagoriciens.

Les spirites, tout en affirmant faussement l’antiquité de la théorie réincarnationniste, disent bien qu’elle n’est pas identique à la métempsychose ; mais, suivant eux, elle s’en distingue seulement en ce que les existences successives sont toujours « progressives », et en ce qu’on doit considérer exclusivement les êtres humains : « Il y a, dit Allan Kardec, entre la métempsychose des anciens et la doctrine moderne de la réincarnation, cette grande différence que les esprits rejettent de la manière la plus absolue la transmigration de l’homme dans les animaux, et réciproquement ».

Les anciens, en réalité, n’ont jamais envisagé une telle transmigration, pas plus que celle de l’homme dans d’autres hommes, comme on pourrait définir la réincarnation ; sans doute, il y a des expressions plus ou moins symboliques qui peuvent donner lieu à des malentendus, mais seulement quand on ne sait pas ce qu’elles veulent dire véritablement (…).

Connaître et comprendre ce qu’elles veulent dire véritablement, ces expressions symboliques décrites par René Guénon

« (..) il y a dans l’homme des éléments psychiques qui se dissocient après la mort, et qui peuvent alors passer dans d’autres êtres vivants, hommes ou animaux, sans que cela ait beaucoup plus d’importance, au fond, que le fait que, après la dissolution du corps de ce même homme, les éléments qui le composaient peuvent servir à former d’autres corps ; dans les deux cas, il s’agit des éléments mortels de l’homme, et non point de la partie impérissable qui est son être réel, et qui n’est nullement affectée par ces mutations posthumes.

La dissociation qui suit la mort ne porte pas seulement sur les éléments corporels, mais aussi sur certains éléments que l’on peut appeler psychiques ; cela, nous l’avons déjà dit en expliquant que de tels éléments peuvent intervenir parfois dans les phénomènes du spiritisme et contribuer à donner l’illusion d’une action réelle des morts ; d’une façon analogue, ils peuvent aussi, dans certains cas, donner l’illusion d’une réincarnation.

Ce qu’il importe de retenir, sous ce dernier rapport, c’est que ces éléments (qui peuvent, pendant la vie, avoir été proprement conscients ou seulement « subconscients ») comprennent notamment toutes les images mentales qui, résultant de l’expérience sensible, ont fait partie de ce qu’on appelle mémoire et imagination : ces facultés, ou plutôt ces ensembles, sont périssables, c’est-à-dire sujets à se dissoudre, parce que, étant d’ordre sensible, ils sont littéralement des dépendances de l’état corporel ; d’ailleurs, en dehors de la condition temporelle, qui est une de celles qui définissent cet état, la mémoire n’aurait évidemment aucune raison de subsister.

Il faut encore ajouter que, dans l’ordre psychique, il peut arriver, plus ou moins exceptionnellement, qu’un ensemble assez considérable d’éléments se conserve sans se dissocier et soit transféré tel quel à une nouvelle individualité ; les faits de ce genre sont, naturellement, ceux qui présentent le caractère le plus frappant aux yeux des partisans de la réincarnation, et pourtant ces cas ne sont pas moins illusoires que tous les autres.

Tout cela, nous l’avons dit, ne concerne ni n’affecte aucunement l’être réel ; on pourrait, il est vrai, se demander pourquoi, s’il en est ainsi, les anciens semblent avoir attaché une assez grande importance au sort posthume des éléments en question. Nous pourrions répondre en faisant simplement remarquer qu’il y a aussi bien des gens qui se préoccupent du traitement que leur corps pourra subir après la mort, sans penser pour cela que leur esprit doive en ressentir le contre-coup ; mais nous ajouterons qu’effectivement, en règle générale, ces choses ne sont point absolument indifférentes ; si elles l’étaient, d’ailleurs, les rites funéraires n’auraient aucune raison d’être, tandis qu’ils en ont au contraire une très profonde.

Sans pouvoir insister là-dessus, nous dirons que l’action de ces rites s’exerce précisément sur les éléments psychiques du défunt ; nous avons mentionné ce que pensaient les anciens du rapport qui existe entre leur non-accomplissement et certains phénomènes de « hantise », et cette opinion était parfaitement fondée.

Assurément, si on ne considérait que l’être en tant qu’il est passé à un autre état d’existence, il n’y aurait point à tenir compte de ce que peuvent devenir ces éléments (sauf peut-être pour assurer la tranquillité des vivants) ; mais il en va tout autrement si l’on envisage ce que nous avons appelé les prolongements de l’individualité humaine. Ce sujet pourrait donner lieu à des considérations que leur complexité et leur étrangeté même nous empêchent d’aborder ici ; nous estimons, du reste, qu’il est de ceux qu’il ne serait ni utile ni avantageux de traiter publiquement d’une façon détaillée.

C’est précisément la vraie doctrine de la transmigration, entendue suivant le sens que lui donne la métaphysique pure, qui permet de réfuter d’une façon absolue et définitive l’idée de réincarnation ; et il n’y a même que sur ce terrain qu’une telle réfutation soit possible. Nous sommes donc amené ainsi à montrer que la réincarnation est une impossibilité pure et simple ; il faut entendre par là qu’un même être ne peut pas avoir deux existences dans le monde corporel, ce monde étant considéré dans toute son extension : peu importe que ce soit sur la terre ou sur d’autres astres quelconques ; peu importe aussi que ce soit en tant qu’être humain ou, suivant les fausses conceptions de la métempsychose, sous toute autre forme, animale, végétale ou même minérale.

Nous ne pouvons songer à exposer ici, avec tous les développements qu’elle comporte, la théorie métaphysique des états multiples de l’être ; nous avons l’intention d’y consacrer, lorsque nous le pourrons, une ou plusieurs études spéciales. Mais nous pouvons du moins indiquer le fondement de cette théorie, qui est en même temps le principe de la démonstration dont il s’agit ici, et qui est le suivant :

la Possibilité universelle et totale est nécessairement infinie et ne peut être conçue autrement, car, comprenant tout et ne laissant rien en dehors d’elle, elle ne peut être limitée par rien absolument ; une limitation de la Possibilité universelle, devant lui être extérieure, est proprement et littéralement une impossibilité, c’est-à-dire un pur néant, Or, supposer une répétition au sein de la Possibilité universelle, comme on le fait en admettant qu’il y ait deux possibilités particulières identiques, c’est lui supposer une limitation, car l’infinité exclut toute répétition : il n’y a qu’à l’intérieur d’un ensemble fini qu’on puisse revenir deux fois à un même élément, et encore cet élément ne serait-il rigoureusement le même qu’à la condition que cet ensemble forme un système clos, condition qui n’est jamais réalisée effectivement. Dès lors que l’Univers est vraiment un tout, ou plutôt le Tout absolu, il ne peut y avoir nulle part aucun cycle fermé : deux possibilités identiques ne seraient qu’une seule et même possibilité ; pour qu’elles soient véritablement deux, il faut qu’elles diffèrent par une condition au moins, et alors elles ne sont pas identiques.

Revenant aux états multiples de l’être, nous ferons remarquer, car cela est essentiel, que ces états peuvent être conçus comme simultanés aussi bien que comme successifs, et que même, dans l’ensemble, on ne peut admettre la succession qu’à titre de représentation symbolique, puisque le temps n’est qu’une condition propre à un de ces états, et que même la durée, sous un mode quelconque, ne peut être attribuée qu’à certains d’entre eux ; si l’on veut parler de succession, il faut donc avoir soin de préciser que ce ne peut être qu’au sens logique, et non pas au sens chronologique.

Par cette succession logique, nous entendons qu’il y a un enchaînement causal entre les divers états ; mais la relation même de causalité, si on la prend suivant sa véritable signification (et non suivant l’acception « empiriste » de quelques logiciens modernes), implique précisément la simultanéité ou la coexistence de ses termes.

En outre, il est bon de préciser que même l’état individuel humain, qui est soumis à la condition temporelle, peut présenter néanmoins une multiplicité simultanée d’états secondaires : l’être humain ne peut pas avoir plusieurs corps, mais, en dehors de la modalité corporelle et en même temps qu’elle, il peut posséder d’autres modalités dans lesquelles se développent aussi certaines des possibilités qu’il comporte.

Ceci nous conduit à signaler une conception qui se rattache assez étroitement à celle de la réincarnation, et qui compte aussi de nombreux partisans parmi les « néo-spiritualistes » : d’après cette conception, chaque être devrait, au cours de son évolution (car ceux qui soutiennent de telles idées sont toujours, d’une façon ou d’une autre, des évolutionnistes), passer successivement par toutes les formes de vie, terrestres et autres.

Une telle théorie n’exprime qu’une impossibilité manifeste, pour la simple raison qu’il existe une indéfinité de formes vivantes par lesquelles un être quelconque ne pourra jamais passer, ces formes étant toutes celles qui sont occupées par les autres êtres. D’ailleurs, quand bien même un être aurait parcouru successivement une indéfinité de possibilités particulières, et dans un domaine autrement étendu que celui des « formes de vie », il n’en serait pas plus avancé par rapport au terme final, qui ne saurait être atteint de cette manière ; nous reviendrons là-dessus en parlant plus spécialement de l’évolutionnisme spirite.

Pour le moment, nous ferons seulement remarquer ceci : le monde corporel tout entier, dans le déploiement intégral de toutes les possibilités qu’il contient, ne représente qu’une partie du domaine de manifestation d’un seul état ; ce même état comporte donc, « à fortiori », la potentialité correspondante à toutes les modalités de la vie terrestre, qui n’est qu’une portion très restreinte du monde corporel. Ceci rend parfaitement inutile (même si l’impossibilité n’en était prouvée par ailleurs) la supposition d’une multiplicité d’existences à travers lesquelles l’être s’élèverait progressivement de la modalité la plus inférieure, celle du minéral, jusqu’à la modalité humaine, considérée comme la plus haute, en passant successivement par le végétal et l’animal, avec toute la multitude de degrés que comprend chacun de ces règnes ; il en est, en effet, qui font de telles hypothèses, et qui rejettent seulement la possibilité d’un retour en arrière.

En réalité, l’individu, dans son extension intégrale, contient simultanément les possibilités qui correspondent à tous les degrés dont il s’agit (nous ne disons pas, qu’on le remarque bien, qu’il les contient ainsi corporellement) ; cette simultanéité ne se traduit en succession temporelle que dans le développement de son unique modalité corporelle, au cours duquel, comme le montre l’embryologie, il passe effectivement par tous les stades correspondants, depuis la forme unicellulaire des êtres organisés les plus rudimentaires, et même, en remontant plus haut encore, depuis le cristal, jusqu’à la forme humaine terrestre. »

Source : Voir le livre de René Guénon, L’erreur spirite

La réincarnation sous sa forme populaire

« Quelle est, à son tour, l’origine des samskâra ? Le problème est complexe. Il renvoie à la doctrine des hérédités multiples. Les formes populaires de l’enseignement hindou donnent une explication très sujette à caution qui se base sur la réincarnation : les samskâra, raisons et causes de ce qu’un être fini est, en fait, comme corps, esprit, tendances et expérience seraient la conséquence et le résultat de formes antérieures d’existence et aussi les traces ou habitudes issues d’une activité antérieure (karma).

Le problème n’est évidemment pas résolu ; il est simplement déplacé car, si, pour expliquer l’action des samskâra dans l’existence actuelle, on se reporte aux actions commises dans une existence précédente qui les aurait engendrées, afin d’expliquer pourquoi il y a eu ces actions-là précisément, il faudrait se reporter à une autre existence précédente et ainsi de suite indéfiniment sans venir à bout de rien. Il faut bien s’arrêter à un point ou à un autre, se référer à un acte d’autodétermination. Reste à connaître le lieu de cet acte.

Il ne peut se trouver ni dans le temps ni dans l’histoire, car dans le temps ou dans l’histoire n’existe aucune continuité que ce soit entre les différentes manifestations d’une conscience individuelle, entre les « existences » du mythe de la réincarnation. La continuité n’existe que sur le plan subtil vital (prânique), dans la force de vie qui n’est pas liée un corps particulier et ne s’y épuise pas.

A un degré plus élevé, elle existe cependant : au niveau de buddhi-tattva, du tattva de l' »individu individuant », pourrait-on dire, et dont la fonction est de déterminer. Ici, à la limite supérieure des tattva impurs, on doit penser qu’une interférence se produit en ces termes. D’un côté, l’autodétermination pure dont nous avons parlé, qui, dans une certaine mesure, vient d’en haut, de la sphère des tattva purs et du « corps causal » et se traduit dans l’acte de la buddhi.

On ne doit pas chercher la cause à cette détermination car on se trouve ici dans une région où la raison dernière de l’acte est l’acte lui-même, où les causes ne sont pas déterminées par d’autres causes et où toute forme se manifeste comme un moment de ce que l’on a appelé le « jeu » lilâ, de la Çakti. Sur ce plan supérieur, le plan de prajnâ, il n’existe donc pas d’antécédents ni de samskâra.

Toutefois les samskâra sont assumés immédiatement après, par élection, coalescence et appropriation (ahamkâra), à l’encontre de ce que l’on peut appeler le courant samsârique au sens strict, lequel comprend des forces préformées, des lignes d’hérédité de différentes sortes, soit biologiques, soit prâniques, qui renvoient à des antécédents proches ou lointains, plus ou moins liés entre eux. En ce sens, des samskâra agissent dans le corps subtil où se manifeste le corps causal et dirigent soit l’action individualisante et sélective de manas et de ses organes, soit la vitalité qui soutient, alimente et modèle la forme physique.

Sous un certain aspect, les anciennes notions de « démon » et de « génie » peuvent correspondre au corps de vie informé par un groupe de samskâra donné et destiné, par le truchement de la buddhi, à donner vie à l’image samsârique de Çiva immobile.

Les samskâra, pourtant, n’ont rien à faire avec le véritable noyau de la personnalité, avec ce qu’on pourrait appeler son élément surnaturel, avec ce noyau le plus profond qui, déjà, au niveau de la buddhi, se place hors des conditions qui permettraient de leur attribuer des antécédents temporels, des formes antérieures d’existence individuelle. Cela incline à démythifier la conception populaire de la réincarnation qui, malgré ce que prétendent certains, ne fait pas partie de l’enseignement ésotérique. »

Passages de « Le yoga tantrique » de Julius Evola 

Responsabilité et autonomie, pour construire l’humanité des générations à venir

Parce que c’est en commençant par nous-mêmes, dès maintenant, que nous pourrons voir ce changement que nous souhaitons dans le monde.

Notre lien les uns aux autres est bien plus important que ce que l’on imagine la plupart du temps, alors, prenons nos responsabilités !

Odile

Pour en savoir plus au niveau responsabilité et autonomie :

  • Effet miroir, ma technique pour en être conscient
  • Comment sortir de la victimisation ambiante?
  • Comment trouver son équilibre intérieur

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DERNIERE PARUTION

A paraître dans les prochains mois

Ce recueil sera différent des 7 premiers tomes de Folle autonomie, d’où le changement de couverture (et très certainement avec un autre titre tout en restant dans la collection Folle autonomie).

Ici, c’est sous forme plus littéraire (nouvelles ou roman, en plusieurs tomes) que je vais créer ce nouveau monde de la 5e dimension !

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Leitmotiv

« Ce n’est pas à la foule que doit parler Zarathoustra, mais à des compagnons. Zarathoustra ne doit pas être le berger et le chien d’un troupeau, c’est pour enlever beaucoup de brebis du troupeau que je suis venu. Des compagnons, voilà ce que cherche le créateur, et non des cadavres, des troupeaux ou des croyants. Des créateurs comme lui, voilà ce que cherche le créateur. » Nietzsche

Les thèmes abordés

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