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Mariage Alchimique – Union des Principes Masculin et Féminin en chacun de nous, en chaque être humain de cette planète, pour mettre en place ce nouveau monde auquel nous aspirons de tous nos vœux.
Le parcours alchimique de l’humanité : le mariage alchimique
Note : la vidéo ci-dessus correspond au podcast que vous pouvez écouter, tout en haut de cet article.
Extraits (remaniés) du recueil de Folle autonomie Tome 3 :
Le grand bain alchimique
Chaque être humain (et donc aussi tous les êtres humains ensembles) est un creuset. Ce même creuset qu’utilisent les alchimistes pour faire chauffer à très haute température, encore et encore, au travers des différentes œuvres (au noir, au blanc pour la petite œuvre et, au jaune, au rouge pour la grande œuvre) la roche, jusqu’à obtenir la pierre philosophale, jusqu’à obtenir l’incarnation de l’Esprit, jusqu’à obtenir l’immortalité.
Nous sommes donc tous, indépendamment les uns des autres et tous ensembles, dans cet immense chaudron, ce creuset, dans lequel nous nous débattons jusqu’à ce que nous prenions conscience de ce que nous sommes, jusqu’à ce que nous nous révélions à nous-mêmes et agissions en notre âme et conscience pour nous élever et sortir de ce magma qui
ne nous est plus rien. Sortir de ce magma grandit, immense de force et de beauté. A l’image de la mue du serpent qui s’extirpe d’une peau devenue trop étroite pour lui. Puis, à l’image du phénix, renaissant de ses cendres.
Quand la lumière pénètre dans notre sombritude
Nous avons mis à jour cette roche indestructible en nous, cette pierre précieuse entre toutes, cet humain de la Grande Œuvre. Cet immortel œuvrant et ouvrant tous les possibles. Des possibles que nous n’imaginons même pas encore, et qui sont là, qui ne demandent qu’à exister si nous en décidons ainsi…
Je dis ça à froid, en mettant de côté toute sensiblerie (brûlée par le passé dans mon creuset intérieur, dans mon creuset personnel), car lorsque notre regard prend de la hauteur, lorsque nous nous extirpons de nos souffrances et de celles de nos congénères, tout paraît soudain très limpide. Tout parait lumineux.
Encore dans mon livre, Parcours d’une vie, je notais ceci :
« Lumière
Que faut-il pour éclairer le monde ?
Le plonger dans le noir complet »
Et c’est très exactement ce que nous traversons en ces temps sombres et lumineux à la fois. C’est au cœur même de notre noirceur, de notre sombritude que nous pouvons trouver enfin notre lumière intérieure, nos réponses, notre vérité sur ce que nous sommes. Nous,
êtres humains. Nous, êtres ancrés, incarnés dans la matière. Nous, êtres divins. Nous, êtres de lumière.
Mariage alchimique : Le mono du principe masculin et le poly du principe féminin
Alors, pour en revenir au monopoly, dont je parlais dans le précédent chapitre, ce jeu au succès planétaire. Ce jeu autour des gains d’argent, des achats et des possessions en ce monde. (…)
Le monopoly, ce jeu planétaire donc, cette valse qui en un seul mot résume à lui-même tous les conflits de ce monde. Le combat entre le principe féminin et le principe masculin (voir le tome 2 du recueil de Folle autonomie).
Le poly étant ici, l’essence même du principe féminin à l’œuvre. Le mono étant ici, l’essence du principe masculin. Les deux aspects correspondants tour à tour à la période matriarcale et à la période patriarcale qu’a traversée l’humanité.
L’homme, l’être humain, a en lui une part de féminin et une part de masculin. Ces deux parts sont complémentaires, elles permettent d’équilibrer l’humain. A la fois ancré au sol et la tête dans les étoiles, à plus ou moins fort dosage, selon chaque personne et selon s’il est un homme ou si elle est une femme. D’où nos grandes périodes « poly » avec le féminin à l’œuvre et « mono » avec le masculin à l’œuvre.
Qu’est-ce qui ancre le féminin ? Le masculin (le soufre en alchimie, l’élément huileux, le fixateur).
Qu’est-ce qui élève le masculin ? Le féminin (le mercure en alchimie, l’élément volatil, l’alcool volatil, le messager des dieux).
Parce que oui, la corporéité humaine ne se résume pas au corps de chair, mais bien à quatre éléments, dont trois suprasensibles :
1) Je (esprit)
2) Corps astral (âme)
3) Corps éthérique (vital)
4) Corps physique (charnel)
C’est ainsi qu’il est possible de préciser que :
– chez l’homme prédominent le corps physique, le corps astral et le « Je »
– chez la femme prédominent le corps éthérique, le corps astral et le « Je » (les femmes, de tout temps, ont toujours été plus facilement accessibles au spirituel car c’est leur élément !).
Finalement, tout être humain a à se transcender (mais plus encore les hommes que les femmes – c’est la légèreté/fluidité du féminin à l’œuvre, le coeur) et à s’ancrer (mais plus encore les femmes que les hommes – c’est la pesanteur, le fixateur du masculin à
l’œuvre, le mental).
Les points de vue sont forcément différents, cela ne voulant pas dire que l’un est supérieur à l’autre (d’où les nombreuses déconvenues, au cours du temps, des féministes et des machistes).
Profil type d’une personne avec un fort principe féminin
- une personne mettant l’Amour au centre de sa vie
- une personne pouvant se révéler naïve, sans malice
- une personne se libérant de ses activités (professionnelles, relationnelles, amis, famille, etc.), et ce le temps nécessaire, pour être avec le sujet de son amour
- une personne ayant des difficultés de concentration
- une personne incapable de stratégie : pas stratège pour deux sous, franche, ça passe ou ça casse, parle, dit les choses à l’instant T, ne se protège pas, s’exprime, veut savoir, veut comprendre et agit toujours de suite en ce sens (ne se prend pas la tête toute seule dans son coin, va dire directement à l’autre les choses)
- une personne instinctive, impulsive, créative
- une personne en dépendance affective et matérielle, par exemple une femme au foyer, donc sans activité professionnelle et misant tout sur son amour en oubliant de s’ancrer dans ce monde, dans cette société
- une personne prête à tout remettre en question si nécessaire, sa vie, par Amour
- une personne tournée vers la construction, le présent et le futur
- un électron libre
- une personne avec un esprit ouvert, critique, en dehors de la matrice sociétale (elle n’entre pas dans les cases de la matrice)
- une personne pensant d’abord et avant tout à elle, avant de penser à autrui, puisque reliée à son âme par son cœur
- une personne centrée sur elle et le sujet de son amour (homme, femme, activité, etc. le tout fait avec passion, toujours)
- une personne prenant ses décisions seule (pas besoin de l’avis d’une multitude extérieure à elle, de l’influence des autres)
- une personne donnant la priorité à la qualité dans ses relations (elle a très peu d’amis) —> le règne de la qualité
- une personne disant les choses comme elles sont, sans enrobage ni masque (d’où le peu d’amis)
- une personne dans l’être, dans la profondeur
- une personne empathique, dans l’écoute et la compréhension d’autrui (ce qui bien souvent, permet à d’autres de profiter de la situation)
- une personne qui intérieurement n’est jamais seule (poly)
- une personne qui parle, qui s’exprime et qui exprime également ses émotions
- une personne naturellement confiante, parfois de trop…
- une personne profondément spirituelle
- clairvoyance
Profil type d’une personne avec un fort principe masculin
- une personne mettant le collectif au centre de ses préoccupations
- une personne soumise au collectif (« la société c’est la raison ! »)
- une personne ne voulant faire de mal à personne et rendant tout le monde insatisfait (à force de ronds de jambes et de courbettes, de masques), à commencer par elle !
- une personne ayant l’esprit de sacrifice (très sociétal, la loi de la multitude prime sur l’individu, judéo-chrétien aussi)
- une personne se pliant aux diktats de la société, le reste est du domaine du : complotisme !
- une personne incapable (et donc refusant) de faire des choix par Amour
- une personne toujours en mode stratégie (diplomatie, silence, absence de franchise, autoprotection permanente, je garde sous le coude, j’évite les conflits quitte à me prendre la tête tout seul dans mon coin et que cela empire la situation puisque explosion conflictuelle ultérieure fort possible), surtout toujours garder les gens autour de soi, raison raisonnante, manipulation, gagner du temps, le mental étant son directeur de conscience
- une personne avec un fort ego (les masques pour bien paraître dans la société, être inclus et reconnu par elle)
- une personne avec plein d’amis, de relations, d’activités, de choses à faire partout, toujours, tout le temps, ouf ! même plus le temps de respirer —> le règne de la quantité
- une personne dans le métro boulot dodo, travail, devoir, patrie
- une personne en représentation permanente devant tout un chacun (masques, apparence), superficialité
- une personne tournée sur le passé, l’ancien monde, dans sa façon de penser et surtout, d’agir !
- une personne mettant la raison au centre de sa vie, pas de passion, du plan plan à gogo et qui s’emmerde royalement la plupart du temps —> c’est pour ça qu’elle cherche une personne avec un fort principe féminin, pour retrouver de la légèreté, de la joie de vivre, de la lumière ! dans le sombre de son existence sacrificielle à la grande matrice, au paraître
- une personne dans le paraître
- une éternelle victime portant sur ses épaule le poids du monde, la misère du monde (pas simple, la multitude attitude)
- une personne faisant majoritairement les choses par intérêt et non par amour, encore une fois il s’agit d’un stratège ! Tout est question de calculs d’intérêts
- la tromperie, l’adultère, est le mode de vie de nombre de personnes avec un fort principe masculin
- une personne qui intérieurement est seule (mono), d’où sa recherche de combler le manque par la quantité extérieure à elle
- une personne dans le silence, qui ne s’exprime que rarement et qui cache ses émotions (fuyant)
- une personne dans la méfiance (peur de perdre, peur du manque, voir la carte du 4 de denier dans le tarot)
- un cartésien à l’état pur, c’est scientifiquement prouvé, etc.
Les noces alchimiques
Du coup, dans quoi sommes-nous engagés en ce moment ? Eh bien dans le processus des noces alchimiques, du mariage alchimique… A savoir, un temps d’unification. Quelques précisions encore…
Dans ce combat entre le féminin et le masculin, bien des incompréhensions et des interprétations ont vu le jour. Je vous donne ici la mienne.
Par exemple, lorsque les hommes se plaignent aujourd’hui de l’invasion du féminin dans tout. Ils ont raison ! Et de même, lorsque les femmes se plaignent de l’invasion des hommes dans tout. Elles ont également raison !
Pourquoi ? Comment est-ce possible qu’ils aient tous raison ?
Tout simplement parce qu’à chaque période de l’histoire humaine, lorsque le matriarcat régnait, donc lorsque les femmes avaient le pouvoir, l’élément à l’œuvre était le féminin, le coeur. De même, lorsque le patriarcat régnait, lorsque les hommes ont pris le pouvoir, l’élément à l’œuvre était le masculin, le mental.
Les deux ont toujours été présents ! Mais à tour de rôle.
Je parle souvent de ne pas se contenter de regarder le doigt pointé et de voir au-delà, à savoir, vers quoi il pointe. Eh bien ici, une fois de plus, c’est exactement ça.
Vous trouvez que c’est la pagaille depuis que les hommes ont pris le pouvoir ? Qu’il y a bien trop de rigidité dans cette période-là ? Dites-vous bien que c’était pour faire bonne mesure avec la période précédente…
Vous trouvez que c’était la pagaille à l’époque où les femmes avaient le pouvoir ? Trop de laissé aller ? Trop de fluidité ? Trop de souplesse en tout ? C’est bien pour ça que la période patriarcale a vu ensuite le jour, pour mettre un peu de rigueur, de rigidité dans le trop fluide. Pour mettre en place une colonne vertébrale, en quelque sorte.
Oui mais alors, et maintenant ?
Nombre de femmes se plaignent de toujours être sous la coupe du patriarcat ! Pendant que nombre d’hommes se plaignent d’être dans une société dominée par les femmes… Plus personne ne sachant qui il est ni ce qu’il fait (enfin pour schématiser). L’exemple type, et pour le coup assez marquant, étant les histoires de « genre » et surtout, d’absence de « genre »…. Soit la porte grand ouverte à la grande mélasse, je vais dire ça comme ça.
Et oui, nous sommes en effet en pleine période de ce qui est nommé la « teinture » en alchimie, et que je viens de baptiser, la grande mélasse, oui, oui, oui. Cette période qui lie le masculin (l’élément huileux) avec le féminin (l’élément volatil, l’alcool) après un long combat. Une période qui attend de voir apparaître son sel fixateur (issu de la combustion, et qui est un élément indestructible) pour, après encore quelques passages sur le feu, voir disparaître cette mélasse, cette teinture, et faire apparaître la matière première réunissant tous les contraires. C’est l’œuvre au rouge, la grande Œuvre, c’est l’incarnation de l’Esprit. Le mariage alchimique.
Un nouveau monde s’ouvre à nous. Etes-vous prêt pour votre mariage alchimique ?
Etes-vous en train de marcher sur ce chemin ? Vous, qui êtes des êtres humains, des êtres souverains..
Odile
Pour en savoir plus suite à cet article sur le mariage alchimique :