L’hypersensibilité et autres pseudos atteintes et/ou qualités (selon le point de vue où l’on se place) doivent bien faire rire Molière du fin fond de sa tombe… Qu’on se le dise, le Malade imaginaire est plus que jamais d’actualité, Argan s’est réincarné !! Planquez-vous.
Je ne vais pas là vous énumérer la longue liste des pathologies données pour reconnaître un pseudo hypersensible d’une autre personne, c’est sans fin. Ou si ? Juste un échantillon alors !
- Je suis facilement terrassé par les lumières violentes, les odeurs fortes, les tissus grossiers ou les sirènes proches.
- Je suis particulièrement sensible aux effets de la caféine.
- Le bruit me dérange.
- Je m’énerve lorsque j’ai beaucoup à faire en peu de temps.
- Je perds les pédales lorsqu’on essaie de me faire faire trop de choses à la fois.
- Je m’énerve lorsque beaucoup de choses se passent autour de moi.
- Les changements qui se produisent dans ma vie m’ébranlent.
- Je fais mon possible pour éviter les situations inquiétantes ou perturbatrices.
- Lorsque je dois rivaliser avec d’autres ou lorsque l’on m’observe pendant que je travaille, je perds mon sang froid et j’obtiens un résultat bien pire que lorsqu’on me laisse tranquille.
- Lorsque j’étais enfant, mes parents ou mes enseignants semblaient me considérer comme sensible ou timide.
- etc.
Vous savez quoi ? Il n’y a pas plus d’hypersensibilité que de beurre en broche, plus exactement de personnes hypersensibles dont c’est la nature. Par contre oui, il y a bien des personnes hypersensibles à cause d’une santé plus que défaillante… et donc du coup très sensibles, oui, en effet, en particulier au niveau des intestins, du foie, etc. et donc des HUMEURS ! ceci expliquant cela.
Hypersensibles de la planète, soignez vos entrailles avant toute chose !!!
Le vivant a cette particularité de savoir s’adapter à tout ce qui se présente à lui. Si vous avez des difficultés d’adaptation, ne cherchez plus, c’est que votre tube digestif et votre deuxième cerveau (votre ventre et tous les organes qui s’y trouvent et provoquent vos humeurs) sont en plein délire ! ivres qu’ils sont de tout ce que vous leur avez fait ingérer. Ah ça bouillonne là-dedans, c’est sûr, ça fait des bulles. Ça fait des remous, pas de doute là-dessus ! Nom de Zeus…
Nos humeurs nous viennent de la fermentation de nos intestins, de notre microbiote. Tout ce qui se trouve dans nos entrailles est susceptible d’influencer nos comportements. Des personnes jugées schizophrènes, autistes (mais aussi des personnes atteintes d’anxiété, de dépression ou de troubles bipolaires) et autres déséquilibres mentaux par des professionnels du sujet, s’avèrent tout à fait normales en changeant juste leur alimentation et leur rythme de vie. Idem pour les maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson, mais aussi la sclérose en plaque, etc.
Si vous ne supportez pas la contrariété, ou de faire plusieurs activités en même temps, ce n’est pas parce que vous êtes hypersensible (enfin si, vous l’êtes bien évidemment, ce n’est juste pas votre état normal, l’état d’une personne en pleine possession de ses moyens, donc d’une personne équilibrée), c’est parce que vous avez le foie complètement engorgé, détraqué, les intestins idem, et qu’ils hurlent tellement qu’ils en font appel à votre sensibilité pour que vous les écoutiez enfin un brin. Et le faites-vous ? Les écoutez-vous pour autant ? Que nenni !! Votre cerveau n’a rien trouvé de mieux que de court-circuiter tout cela en vous trouvant une excuse parfaite, une excuse toute prête. Vous êtes ainsi. Vous êtes né ainsi. C’est votre nature. Vous êtes hypersensible. Amen.
C’est le destin mes bichons, le Destin !!!!
Ah ça, l’art de la fuite est bien organisé ! sauf qu’il n’est pas utilisé à bon escient. Ce n’est pas ce que vous crie votre corps qu’il faut fuir ! se sont les interprétations de vos congénères qui n’aiment rien moins que de se trouver des excuses. Vous vivez à l’époque de la victimisation, ne l’oubliez pas !
Prenez vos jambes à votre cou et fuyez tous ces coupeurs de têtes et de jambes, ces empêcheurs d’autonomie ! Je vous le dis, la victoire est dans la fuite, mais pas dans celle préconisée par ces experts de tout poils qui déversent partout où ils vont des tonnes de nourriture avariée.
Arf, ma biche, ma caille, ma poule, ma bile, ma rate, mon cœur, mon foie, faites que je sorte indemne de tout ce fatras.
Si vous êtes une femme et que vous avez eu des enfants, vous savez donc ce qu’est une grossesse. Et qui dit grossesse dit souvent nausées au cours des trois premiers mois. Et que ressent une femme nauséeuse ? (tout comme tout éthylique de passage d’ailleurs, enfin entre autre ^^) Elle ressent tout au centuple, elle devient hypersensible, la moindre odeur, le moindre bruit, la moindre agitation, tout lui devient insupportable. Alors du coup elle devient aussi très à l’écoute des autres quand elle a un peu de répit. C’est qu’elle a de l’expérience en la matière ! faut bien que ça serve à quelque chose tout de même. En fait, elle se prépare à être mère, et au cours de cette préparation, au milieu de la transformation de son corps, il y a aussi la transformation de son état d’esprit. Les humeurs nous font ce cadeau magnifique de nous apprendre beaucoup sur les autres et sur nous mêmes.
Mais alors, pourquoi ce coup de gueule provocateur sur l’hypersensibilité?
Devinez un peu… Allez, je vous le dis ? Lorsque j’étais petite, et il y a encore quelques années, je pouvais dire que :
- Je suis facilement terrassé par les lumières violentes, les odeurs fortes, les tissus grossiers ou les sirènes proches.
- Je suis particulièrement sensible aux effets de la caféine.
- Le bruit me dérange.
- Je m’énerve lorsque j’ai beaucoup à faire en peu de temps.
- Je perds les pédales lorsqu’on essaie de me faire faire trop de choses à la fois.
- Je m’énerve lorsque beaucoup de choses se passent autour de moi.
- Les changements qui se produisent dans ma vie m’ébranlent.
- Je fais mon possible pour éviter les situations inquiétantes ou perturbatrices.
- Lorsque je dois rivaliser avec d’autres ou lorsque l’on m’observe pendant que je travaille, je perds mon sang froid et j’obtiens un résultat bien pire que lorsqu’on me laisse tranquille.
- Lorsque j’étais enfant, mes parents ou mes enseignants semblaient me considérer comme sensible ou timide.
- etc.
Conclusion personnelle sur l’hypersensibilité
Tant que vous ignorez le pourquoi du comment de votre hypersensibilité, vous ne pouvez pas agir. Vous n’êtes pas en mesure de changer les choses, ce n’est pas une question de volonté, c’est une question de microbiote.
Dès que vous savez ce qui se trame au fond de vos entrailles, vous n’avez plus d’excuse. Vous avez à reprendre en main votre façon de vous alimenter, et d’office votre humeur et votre sensibilité changeront. Votre hypersensibilité disparaîtra et ainsi Argan pourra retourner au ciel et Molière se coucher bien tranquillement dans sa tombe, lieux d’où je n’aurai jamais dû les déloger.
Prenez soin de vous.
Odile
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