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L’épigénétique provoque un chambardement complet dans le monde médical, dans le monde de la science, de la recherche. L’effet placebo après avoir été considéré longtemps comme une douce plaisanterie, pour ne pas dire une niaiserie, un attrape nigaud, un truc d’un usage pour simplets, trouve aujourd’hui ses lettres de noblesse grâce à nombre de chercheurs, de scientifiques. L’effet nocebo dont on ne parle jamais mais qui agit pourtant tout autant prend aussi d’un seul coup toute son importance.
Le Docteur Bruce H. Lipton, biologiste cellulaire, a enseigné à l’école de médecine de l’université du Wisconsin et a ensuite fait des recherches à l’université de Stanford ; il s’est consacré à des recherches sur les cellules souches et la membrane cellulaire qui ont joué un rôle de premier plan dans le développement de l’épigénétique, la discipline scientifique explorant l’influence de l’environnement sur l’ADN, soit l’art de sortir de la victimisation, du “tout ça c’est rien que de la faute des gènes.”
Le Docteur Bruce H. Lipton donc, fort de ses découvertes, a écrit un livre de vulgarisation pour expliquer au commun des mortels ce qu’il en était au juste : Biologie des croyances – Comment affranchir la puissance de la conscience de la matière et des miracles.
Comprendre le bouleversement qu’est l’épigénétique
“Au cours des cinquante dernières années, des centaines d’études scientifiques ont constamment révélé que les “forces invisibles” du spectre électromagnétique ont un effet marqué sur toutes les facettes de la régulation biologique. Parmi ces forces invisibles figurent les micro-ondes, les très basses fréquences, les fréquences radio et acoustiques, le spectre de lumière visible et même une force reconnue depuis peu, les ondes scalaires. Les fréquences et configurations spécifiques de la radiation électromagnétique régulent l’ADN, l’ARN et les synthèses de protéines ; elles altèrent la forme et le fonctionnement de la protéine, et contrôlent la régulation des gènes, la division et la différenciation cellulaire, ainsi que leur morphogenèse (organisation en organes ou tissus), la sécrétion d’hormones et la croissance et le fonctionnement des nerfs. Chacune de ces activités cellulaires représente un comportement fondamental qui contribue au déploiement de la vie. Bien que ces études aient été publiées dans certains des journaux médicaux courants les plus respectés, leurs conclusions révolutionnaires ne sont toujours pas intégrées au programme des écoles de médecine.” (s’en suit une liste de noms et d’années, à consulter dans l’ouvrage – autre précision : ce livre est paru en 2006)
“Mon exemple préféré du déni scientifique devant la réalité de l’interaction entre le corps et l’esprit est tiré de l’article paru dans Science. Il portait sur un physicien allemand du XIXe siècle, Robert Koch, qui avec Pasteur, bâtit la « théorie des germes ». Selon cette théorie, les bactéries et les germes sont la cause des maladies. La théorie des germes est aujourd’hui largement admise, mais, à l’époque, elle était plus controversée. L’un des critiques de Koch était si convaincu de la fausseté de cette théorie qu’il avala imprudemment un verre rempli de « vibrion cholérique », la bactérie responsable du choléra selon Koch. A la surprise générale, l’homme ne fut aucunement atteint par ce virulent pathogène. L’article publié dans le magazine Science en 2000, relatait l’incident : « pour une raison inexplicable, cet homme n’eut aucun symptôme, mais avait tout de même tort. »
L’homme avait survécu et, reflétant l’opinion unanime sur la théorie des germes, Science avait tout de même eu l’audace d’affirmer que la critique de cet homme était incorrecte. Pourtant s’il est admis que cette bactérie cause le choléra, et si l’homme a prouvé qu’il n’était pas affecté par ces germes… alors, comment pouvait-il « avoir tort » ? Au lieu d’essayer de comprendre comment l’homme avait échappé à cette maladie redoutable, les scientifiques rejetèrent allègrement cette exception embarrassante, ainsi que d’autres qui gâchaient leurs théories. Vous rappelez-vous du dogme selon lequel les gènes contrôlent le vivant ? Voilà un autre exemple où les scientifiques, enclins à établir la validité de leur vérité, ignorent les exceptions troublantes. Le problème ici, c’est qu’il ne peut y avoir d’exceptions à une théorie, car l’exception démontre que la théorie n’est pas totalement exacte.
L’ancienne pratique religieuse de la marche sur le feu est un exemple courant où la réalité défie la croyance scientifique établie. Des croyants se rassemblent quotidiennement pour dépasser les frontières de la conscience habituelle en marchant sur des charbons ardents. Bien que la température du charbon et le temps d’exposition soit suffisants pour causer des brûlures médicalement significatives aux pieds, des milliers de participants en ressortent totalement indemnes. Avant de sauter sur la conclusion que les charbons ne sont pas réellement très chauds, il faudrait compter le nombre de participants qui manquent de foi et se brûlent les pieds en marchant sur ces mêmes charbons.”
Points forts et points faibles de ce livre sur l’épigénétique
Points faibles
- A mon niveau, il y a eu des longueurs, des passages que j’ai survolée, pour une personne non scientifique, et ce malgré l’approche vulgarisatrice. Donc un point faible pour moi, mais pouvant se révéler comme un point fort pour d’autres.
- Au début du livre, ma faim d’en savoir plus sur l’épigénétique me faisait trépigner devant l’étalage de la vie personnelle de l’auteur.
Points forts
- Permet de mieux comprendre les tenants et les aboutissants de cette science de l’esprit.
- Un suivi aisé du parcours de l’auteur, de son cheminement au fur et à mesure de ses expérimentations et de ses découvertes (parcours qui m’agaçait au début, et que j’ai apprécié par la suite).
- Nombre d’exemples concrets cités.
Conclusion
Ce qui ressort de cette lecture sur l’épigénétique, une mise au point sur le rôle des énergies, des vibrations, des ondes. Qu’il ne suffit pas d’être optimiste pour avoir une vie de rêve, si nos schémas intérieurs sont faussés par des années d’habitudes de notre subconscient travaillant en automatique (la vidéo ci-dessus est à ce sujet très bien faite).
L’épilogue du livre ouvre sur des horizons nouveaux – enfin pour ceux qui découvrent ce genre d’horizons -, ceux des retrouvailles de la science et du spirituel, une façon de s’éloigner des dogmes en général, qu’ils soient religieux ou scientifiques. Soit à ce niveau une vraie bouffée d’air frais.
Je suis personnellement responsable de tout ce qui m’arrive dans ma vie.
Odile
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