Démarrer son potager, mon exemple de potager avec une approche à la fois libre et sous surveillance parce qu’il est important de se laisser surprendre par la prolifération naturelle de la végétation. Elle a toujours quelque chose à nous apprendre, à nous faire découvrir.
Démarrer son potager : un panel de jardiniers au milieu de l’abondance de dame nature
Il y a toutes sortes de jardiniers en ce monde. Il y a ceux qui aiment à avoir des plates bandes nickel chrome, rien qui dépasse, tout sous contrôle (la monoculture en fait partie, qu’elle soit à grande échelle ou dans les jardins). Il y a ceux qui vont tellement loin dans le « sous contrôle » qu’ils ne cultivent plus du tout en terre mais hors terre ! Mais cela ne veut pas pour autant dire qu’ils maîtrisent tout, loin de là. Disons que c’est une approche qui peut en donner l’illusion. Il y a toujours quelque chose qui nous dépasse, c’est ce que j’aime appeler la magie du vivant !
Il y a ceux qui sont partisans du non-agir, ils laissent faire dame nature et leurs récoltes sont ce qu’elles sont (parfois prolifiques, d’autres fois chétives), peu importe, ils se font plaisir comme ça. Il y a ceux qui jouent en même temps dans la cour des non agissants et dans celle de ceux qui aiment avoir un certain contrôle sur ce qu’ils font.
Au milieu de tout ça il y a aussi les adeptes du jardinage sur buttes paillées, ceux qui disent que les buttes ça ne sert à rien, ceux qui crient que rien ne vaut un bon compost, ceux qui clament qu’un bon engrais est la base de tout, ceux qui assènent que sans un bon bêchage point de bonne récolte, etc.
Les avis des uns et des autres sont toujours très intéressants, je trouve, pour y faire son marché en fonction de ses expérimentations personnelles et des résultats qui en découlent.
J’ai donc avec les années, picoré chez les uns et les autres avant de me constituer ma propre base de données jardinage, que ce soit au potager comme au verger. Idem pour tout ce que je fais d’ailleurs, donc dans tous les domaines.
Différentes zones de potagers, le premier étant le plus proche, sur la terrasse de la maison
Mon premier coin potager est donc celui accessible dès que j’ouvre la porte de la maison. J’y trouve à la fois des herbes (ciboulette, persil et thym), comme des fruits (des myrtilles et des framboises) et des légumes avec en ce moment : salades, épinards, blettes, poireaux, concombres, courgettes, céleri branche, chou rouge, navets et petits pois !
Mon deuxième coin potager : la serre
J’ai donc une petite serre qui me permet d’y mettre mes pieds de tomates et ce que j’ai envie d’expérimenter à un instant T. (voir dans la vidéo ci-dessus)
Mon troisième coin potager se trouve dans… le verger !
Plus loin de la maison, au beau milieu du jardin, dans une zone que j’avais au préalable réservée pour les groseilliers et autres pieds de cassis, j’ai installé deux grands bacs en bois avec un mélange de fruits (fraises) de légumes (chou rouge, pommes de terre, poireaux) et de menthe.
Enfin j’ai planté il y a quelques années, dans cette même zone, deux pruniers (mirabelles en 1/2 tige et reine Claude en gobelet) et des framboisiers qui s’étalent joyeusement un peu partout, à ma grande joie !
Et donc cette année, comme vous pouvez le voir dans ma vidéo, j’ai ajouter des « nids » de diverses plantations de légumes : haricots, choux rouge et chou fleur, courgettes et concombres.
Mais pourquoi disséminer ainsi mes plantations ? Pourquoi ne pas créer un potager au cordeau ? Pourquoi pas plus de rigueur dans mon approche pour démarrer son potager ?
Démarrer son potager, mes modèles, ceux qui me servent de ligne directrice
Alors oui, j’ai mes modèles fétiches, ceux qui me permettent de poursuivre avec une vision à long terme. Je vous les montre donc dans la vidéo en lien ci-dessous, je vous explique tout ça en détail (avec aussi deux pdf, l’un d’un livre tout à fait intéressant et l’autre, d’un extrait de la revue rustica – un vieil exemplaire – pour faire au jardin potager, un montage très particulier, mais je ne vous en dis pas plus, regardez !…) : Mes modèles pour mon potager
A l’image d’un Philip Forrer, j’ai donc fait mes bacs en bois (aspect je maîtrise la chose) avec au fond des troncs d’arbres en décomposition, des branches, du feuillage, des déchets du potager, de la terre, du compost et une bonne épaisseur de paillage.
L’électro-culture, un sujet à creuser pour démarrer son potager
Les pyramide de cuivre
Comme je l’explique rapidement dans la vidéo, j’avais fait des pyramides en tubes de cuivre au niveau électro-culture. J’en parle dans l’article Le survivalisme au féminin , enfin plus exactement dans la première vidéo tout en bas de l’article, à 17′ de vidéo la grande pyramide est visible (j’en ai deux, une autre plus petite est visible ailleurs dans la vidéo). Mais je n’ai pas fait la chose suffisamment sérieusement pour en tirer de vraies conclusions dignes de ce nom. C’est donc un sujet à creuser plus profondément tellement il me semble prometteur, riche d’idées.
Antenne Lakhovsky pour ma vigne et plusieurs de mes arbres fruitiers
Dans ma vidéo je vous ai montré mon pied de vigne et son exubérance actuelle, mais il a mis du temps avant de bien démarrer ! Et donc à titre indicatif, comme à ses débuts je voyais ce pied plutôt mal en point, j’avais mis trois tuiles en terre cuite pour protéger sa base (ce qui a aussi été un facteur de réchauffement du pied, comme avec les pierres, enfin c’est ma conclusion actuelle) et ! une antenne Lakhovsky en fil de cuivre. A savoir, une boucle ouverte faite avec un fil électrique, l’ouverture étant exposée au nord.
C’est avec les explications et le savoir faire de Yannick Van Doorne que j’avais mis en place mes antennes Lakhovsky (voir vidéo ci-dessous), c’est également chez lui que j’avais commandé mes pyramides en tubes de cuivre (mais la plus grande aurait eu besoin d’un diamètre de tubes plus gros que ce que j’avais pris, les tubes se sont malheureusement tordus…)
Et donc cette approche de l’électro-culture est quelque chose de passionnant quand on voit les résultats de Philip Forrer. Et si vous êtes comme moi, je n’ai qu’une envie, c’est de l’égaler !
A ce propos, il y a un livre qui permet de mieux comprendre l’importance de l’énergie (et des fameux ions négatifs dont je vous parle tout le temps sur ce blog et dans mes vidéos), c’est Le secret des patriarches que je vous mets ici en pdf (vous avez juste à cliquer et à télécharger).
Je vous mets également un extrait du journal rustica de 1978, si, si, si ! au sujet de l’électro-culture et de ce qu’à mis en place Philip Forrer dans une partie de son potager.
Des pierres pour réchauffer les cultures et aider à créer un micro-climat
A l’image de ce cultivateur en Autriche, j’aime à planter des légumes un peu partout, au milieu de tout le reste ! C’est en fait l’un de mes grands défis, cette réussite là. Arriver à retrouver une certaine autonomie au niveau des légumes parce qu’ils se ressèment naturellement ou parce qu’ils se développent seuls (ils n’ont plus besoin de la main de l’homme une fois mis en place). C’est d’ailleurs aussi ce que pratique en partie Philip Forrer, par exemple pour ses pommes de terre, ses tomates, ses courges et salades…
Je vous mets ici en liens le film en entier de cet homme et cette femme qui ont fait des merveilles en Autriche, il y a de cela des années, c’est édifiant ! :
Aux environs des zones potagers et vergers… le poulailler
Parce que je ne me voyais pas vous parler uniquement des légumes et des fruits sans vous parler aussi des œufs, et donc des poules (ici des Pékin fauve), au milieu de mes coqs Pékin 1000 fleurs.
Voilà mon exemple, quelques idées pour vous, pour démarrer son potager, pour démarrer votre potager ! car en ce domaine comme dans beaucoup d’autres, nous avons tellement à désapprendre pour mieux réapprendre et agir.
Odile
Pour en savoir plus :
- En avant vers l’autonomie alimentaire
- Mon choix de couveuse automatique et d’œufs fécondés
- Œufs fécondés en ligne : Pékin 1000 fleurs
- Arbres et haies le bon équilibre au jardin pour créer un micro-climat
- Prédateurs et proies : la chasse, une question d’équilibre
- Vivre à l’année sur un terrain non constructible
- Construire sa maison soi-même en famille