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Comment s’adapter à son environnement sans s’auto détruire quand celui-ci semble peuplé de câbles, de fils, d’antennes avec des ondes de toutes sortes ? Comment arriver à vivre paisiblement dans un milieu qui semble tout droit sorti d’un film d’épouvante à la Frankenstein ou d’un film de science fiction peuplé de robots nous promettant les pires cauchemars ? En nous inspirant de dame nature, en faisant les caméléons…
De toutes les époques, l’humain a eu ses frayeurs à chaque nouveauté qui se profilait à l’horizon. Nouveautés suite à ses voyages au travers de la planète ou nouveautés suites à la créativité humaine, à ses inventions. Sans parler des croyances du moment, des images qu’il s’est fait de telle ou telle autre situation (l’exemple type : la fin du monde à chaque changement de siècle et les divinations/divagations qui vont bien avec).
L’humain, ce caméléon qui semble parfois s’ignorer
Le XXIe siècle est pour moi une époque de transition passionnante à ce sujet. Nous reconnaissons maintenant, depuis la fin du XXe siècle, le fonctionnement des ondes dans notre monde, mais nous en sommes encore tout perturbé et anxieux, mine de rien, pour nombre d’entre nous.
A l’image de la puissance de la fée électrique du XIXe siècle, à l’image de la force dévastatrice du nucléaire du XXe siècle, vient s’ajouter la force néfaste des ondes dans nos villes, dans nos maisons, dans notre environnement, avec les téléphones portables, le WiFi, le compteur Linky ! et j’en passe…
Il y a plusieurs années je me demandais encore comment j’allais pouvoir passer cette étape de la robotisation à outrance de ce siècle. Comment j’allais supporter les nano technologies et compagnie. Aujourd’hui j’ai passé une nouvelle étape. J’ai franchi un seuil, celui de la confiance complète en mes capacités d’adaptation. Un nouveau monde s’ouvre soudain à moi…
Comment s’adapter à son environnement quand on mange cru et qu’on vit dans une société dominée par l’agroalimentaire
Je mange cru depuis août 2015. Il m’arrive de manger cuit lorsque des membres de ma famille viennent me voir, ou lorsque c’est moi qui leur rends visite. Mais dans l’ensemble, je mange cru à 80%.
Pourtant, j’incorpore très régulièrement des ingrédients qui n’ont rien à voir avec l’alimentation crue. Pourquoi ? Déjà parce que se sont des petits plaisirs que j’ai décidé de me faire. Si, si, si ! Oui, parce qu’ils sont liés à des souvenirs agréables de ma vie, parce que le fait d’en prendre me met en joie et ce, malgré le fait de savoir que je m’empoisonne en agissant de cette façon.
Ainsi je me retrouve une fois de plus en complet décalage avec tout ce que j’ai pu lire ou voir (vidéos, discussions, etc.) comme commentaires sur la question : comme quoi quand on sait que c’est bon pour soi de manger cru, le reste disparaît d’emblée parce qu’on en a plus envie, parce que notre corps reconnait que ce n’est pas bon pour lui.
Euh non, clairement non. Parce que le corps c’est une chose, mais nous avons aussi une tête avec tout ce qu’elle véhicule et tous nos souvenirs au niveau mental et physique.
S’accepter pleinement, aimer la personne que l’on a été, celle que l’on est et celle que nous construisons
C’est donc balayer un peu trop vite du revers de la main nos souvenirs, nos envies, nos désirs et tous les rituels que nous avons savamment créés, organisés au cours de notre existence. L’exemple type qui devrait parler à beaucoup de gens, c’est la cigarette (perso je ne fume pas et n’ai jamais fumé mais j’ai beaucoup de fumeurs autour de moi, donc j’ai eu le temps de les observer), ou le café ! Voir les deux. Mais pas que !
Je vous parle de spaghettis à la bolognaise avec le parmesan qui va bien avec ? Je vous parle des petits pains au chocolat bien chaud que vous achetez dans votre boulangerie préférée et qui vous transportent (rien qu’à l’odeur) sur des cimes de plaisir incomparable ? etc.
J’ai tout un tas de souvenirs comme ça, et vous aussi, j’en suis certaine ! Et ce même si ce ne sont pas exactement les mêmes à 100%, sur le fond, nous nous y retrouvons tous.
Il ne s’agit donc pas de renier ce que nous avons aimé et que nous aimons toujours. Non. Il s’agit de créer du nouveau en respectant cette personne que nous sommes.
Comment s’adapter à son environnement : en faisant évoluer nos rituels de bien-être
Il y a donc tout un rituel avec la cigarette, comme avec le café. Je dirai la même chose avec le thé et les petits gâteaux qui vont bien avec. J’ai fait ça pendant des années avant de manger cru. Chez moi, avec mes enfants, il y a avait toujours du thé (à l’orange, ou earl grey avec de la bergamote) pour le goûter, avec des macarons, des rochers à la noix de coco ou des sablés ! C’était NOTRE rituel. C’était notre façon de faire et nous y tenions tous !
Le matin j’aimais le thé aux fruits rouge et puis petit à petit, les rituels ont changés… Je les ai fait changer en fonction de mes découvertes, de mes expérimentations, de mes prises de conscience, de mes certitudes.
Tout l’enjeux est donc là au départ, lorsque l’on décide de passer de l’alimentation cuite à l’alimentation crue et que l’on n’est pas à l’article de la mort pour autant.
Et là j’ai presque envie de dire que c’est plus difficile à réaliser quand on est plutôt bien portant. Pourquoi ? parce que l’on a encore le choix de faire autrement. On peut encore passer outre, quitte à se détruire encore un peu plus la santé, l’air de rien. Alors qu’une personne qui sait quelle risque sa vie dans les jours, voir les semaines à venir. Une personne qui est déjà condamnée par la médecine allopathique, cette personne là va franchir le cap instantanément si son désir de vie est resté intact malgré les épreuves. Elle n’aura pas d’autre choix, pas d’autre sortie de secours, pas d’alternative. Elle ne risquera rien ! si ce n’est de gagner sa vie, au sens propre du terme. Continuer à bien vivre quand d’autres vous ont déjà condamné à la paralysie totale ou à la mort.
Ensuite, une fois que l’on mange cru, on passe à la case : le remède est dans le poison
Donc ça y est, hip hip hourra ! Je mange cru et vous aussi ! Yeah. Eh bien ce n’est pas fini ! Non ! Et vous savez pourquoi ? Parce que nous devons maintenant apprendre à notre organisme à supporter sans défaillir ce que propose l’industrie agroalimentaire. Enfin de temps en temps, hein. Il n’est pas question ici de replonger dans le tout cuit et la bouffe sans aucun nutriments. Non. Il est question ici de ne pas se rendre malade à chaque fois que vous allez faire des écarts parce que vous rendez visite à votre meilleur pote, à de la famille ou que vous allez à l’étranger !
Alors, pour renforcer mon organisme, j’ai décidé de « m’inoculer volontairement et régulièrement des doses de poison de l’industrie agroalimentaire ». C’est le principe même de la loi de l’hormèse, de la mithridatisation pour immuniser son corps contre les agressions extérieures.
Comment je m’y prends ? Avec quoi ? Quel est donc mon modus operandi ? En fait j’ai décidé de céder à mon péché mignon : le cornet de glace chocolat pistache. Le truc improbable qui réjouit la gamine en moi et met à l’épreuve mon côté jusqu’au-boutiste.
Liste des ingrédients :
Comment s’adapter à son environnement quand une société semble plongée dans le tout technologique
La première phase pour moi est donc la précédente, à savoir commencer par être en pleine forme physique grâce à l’alimentation crue, pour ensuite pouvoir supporter, donc m’adapter, à ce tout technologique qui nous environne.
Penser fuir ce monde ne fait plus partie de mes cogitations. Je suis dedans, et je fais en sorte d’y être bien sans pour autant renier celle que je suis. Du coup, je découvre qu’en prenant réellement soin de moi, le reste suit d’office !
Alors soyons réalistes deux minutes, je ne parle pas de plonger qui que ce soit dans un bain radioactif ni de le couler dans le béton pour voir s’il respire encore ! (oui, je caricature, n’empêche que, j’aime bien préciser les choses…)
L’humain, cet éternel créateur de nouveaux mondes
Comment s’adapter à son environnement ? En l’acceptant et en le côtoyant avec un regard suffisamment critique pour palier ses manquements. En s’acceptant soi-même dans cet environnement (et tous ceux qui se présenteront), avec notre propre créativité et notre propre capacité d’adaptation, celle qui fait que l’humain est cet animal magnifique capable de se créer son propre Paradis terrestre s’il a décidé qu’il en serait ainsi.
Odile
Pour en savoir plus :
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