Comment être soi-même… Être soi-même, oui, s’incarner, voilà l’essentiel. Incarnez-vous ! Osez être la personne que vous souhaitez être à un instant T, à une période donnée ! Ne vous souciez pas de ce que peuvent dire d’un côté votre entourage et de l’autre les personnes bien intentionnées, les pseudos “guides”. Faites comme bon vous semble s’il vous semble qu’incarner tel personnage est bon pour vous.
Comment être soi-même ? C’est simple en fait… Votre mentor dans la vie est Confucius ? incarnez ce personnage illustre à votre façon, avec votre patte à vous, cette patte qui fait qu’elle sera unique et pas un sosie, pas une pâle copie de Confucius, redonnez lui du lustre ! mettez-le dans notre époque. Comment être soi-même. Vous vous rêvez en Tarzan ? Partez vite vivre vos aventures et cessez de geindre au milieu de cette civilisation dans laquelle vous ne vous trouvez pas, soyez le Tarzan des temps modernes ! Comment être soi-même. Vous souhaitez du plus profond de votre cœur aller dans l’espace ? Mettez tout en œuvre pour que ce souhait se réalise, au mieux vous êtes jeune et pouvez vous lancer dans les études, les formations nécessaires, au “pire” vous gagnez beaucoup d’argent – ou vous vous débrouillez pour en gagner suffisamment – pour vous offrir ce rêve, les milliardaires s’offrant des voyages de ce type existent, pourquoi pas vous ? Être soi-même. Vous ne jurez que par votre grand oncle mort trop vite et génie industriel de la famille ? Partez sur ces traces et osez incarner ce génie qui sommeille en vous, celui qui n’attend qu’une chose, que vous vous décidiez enfin à prendre les choses en mains !
Comment être soi-même. Votre rêve est de vivre bien tranquillement dans un appartement d’une grande ville, entouré de vos amis d’enfance parce que c’est là que vous avez toujours vécu et que vous aimez ça ? Alors agissez pour que cela soit ! Comment être soi-même. Vous souhaitez vivre reclus pendant un temps, dans une sorte d’ermitage ? Foncez ! et envoyez balader ceux qui tenteront de vous faire changer d’avis, de vous faire obstacle. C’est votre vie, pas celle du voisin, c’est votre corps, votre cœur, votre âme qui sont ici aux premières loges, le reste ne vous concerne pas.
Jetez aux orties tous ces frileux, tous ces donneurs de leçons, ces bonnes consciences qui vous clament du matin au soir combien vous devez être vous-même, combien vous devez laisser parler votre cœur, et qui à la première occasion vont tout faire pour vous couper l’herbe sous le pied (pourquoi ? mais pour que vous soyez à leur image ! à l’image qu’ils se font de la vie, pas à la vôtre), vont vous faire des sermons parce que vos choix ne correspondent pas aux leurs, parce qu’ils n’entrent pas dans leurs catégories, parce que leur liberté intérieure n’a rien à voir avec la vôtre et qu’ils se sentent à l’étroit (étriqués, voûtés, pliez en deux, comme dans un carcan, etc.) dans votre liberté pleine et entière, car oui, la liberté se trouve toujours au-dedans ! au cœur même des limites, et qu’ils osent venir vous donner des conseils de vie alors que pour vous tout va bien car vous êtes serein, calme, en confiance, mais pas assez remuant, pas assez vivant aux yeux de ces tiers. Mais que savent-ils du vivant ceux-là ?
Vous devez être équilibrés, votre yin et votre yang, et patati et patata, oui mais, sauf que, nous sommes tous différents, et cette différence fait que l’un va avoir besoin d’un certain train-train pour cheminer vers la vie qu’il désire, et tel autre aura besoin d’électrochocs pour vivre la sienne ! Un troisième aura besoin des deux à des périodes différentes de sa vie, un quatrième etc. Et c’est là, dans ce bilan là que l’équilibre se fera, pas dans les détails de chiures de mouches, dans les visions à cours terme, à courte vue.
Il y a quelques années j’ai écris un livre, et dans ce livre j’avais noté cet aphorisme :
“Paroles enflammées
Je vais là où le vent me porte. Et s’il me mène au bûcher ? J’irai sur ce bûcher. Il y a tant à dire au milieu des flammes.”
Qu’est-ce que cela veut dire ? C’est simple, peu importe que vous passiez pour fou ou folle, la folie est créatrice, peu importe que vos rêves, vos lubies d’un moment ne correspondent pas aux lubies de vos voisins ou de ces pseudos guides, elles sont vôtres et en cela vous avez à les vivre, car elles seules vous permettront de mettre en évidence ce diamant qui est en vous, elles seules vous offriront ce cadeau magnifique, la pierre philosophale. Oui vous allez brûler sur le bûcher, et alors ! c’est là que vous en apprendrez le plus, là que vous ferez l’amour à la vie. Pour vous c’est entre des frontières très étroites ? qu’à cela ne tienne ! foncez si c’est ce que vous souhaitez. Pour vous c’est en cassant toutes les frontières ? Eh bien cassez tout ! qu’attendez-vous ? Ne laissez personne s’immiscer dans vos décisions. Ah l’uniformisation en marche, qui n’y a pas déjà succombé à un moment de son existence ? Ce besoin infernal de chercher à faire de son voisin un autre nous-même. Cela nous tient (m’a tenu) jusqu’à ce que nous nous trouvions, car nous sommes en quête de nous-même et dans cette quête nous crions partout notre façon de voir, de nous voir, à tel point que nous portons cela sur autrui, sur toute personne qui nous côtoie.
Que vous soyez plutôt tenté par la solitude ou plutôt tenté par les bains de foule, voir un savant mélange des deux selon les périodes, quoique vous fassiez il y aura toujours à redire pour ceux qui regardent selon leurs propre critères. Sans parler de cette illusion pure qu’est l’isolement, ou plus exactement de cette croyance pour le coup limitante, puisque nous sommes tous en contact les uns avec les autres, nous sommes tous reliés les uns aux autres et ce 24h/24.
Pour finir, ne croyez pas un seul mot de tout ce que je viens de vous dire. Cela est mon expérience de vie, c’est à mon image. Si elle vous parle alors écoutez et agissez en fonction de ce que vous voulez vraiment. Si elle ne vous parle pas, passez votre chemin.
Odile
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