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Comment devenir autonome dans la vie et ce en toute circonstance ? c’est d’abord et avant tout une histoire de goût du bonheur, de bien-être avec soi-même pour développer son indépendance. Je m’explique.
Peut-être avez-vous déjà entendu des personnes dire que certains avaient en eux le goût du bonheur, ou le don du bonheur, et que d’autres non ? Eh bien tout part de là, ceux qui ont le goût du bonheur n’ont pas besoin des autres pour se sentir bien dans leur peau, ils sont autonomes.
Note : l’article complémentaire dont je parle dans cette vidéo se trouve ici : Comment faire pour être libre
Comment devenir autonome quand un choc émotionnel vous frappe et que vous ne savez plus où donner de la tête
Souvent, lorsqu’un coup dur vous arrive, vous ressentez le besoin de vous appuyer sur quelqu’un pour vous aider à surmonter ce moment délicat de votre existence.
Prenons un exemple : comment faire son deuil lorsqu’une personne de votre entourage vient de partir ? (décès ou séparation dans un couple)
Il y a des personnes qui passent leur vie a essayer de faire leur deuil sans jamais y parvenir.
Il y en a d’autres qui décident de ne jamais le faire et qui cherchent à quitter ce monde d’une façon ou d’une autre plus ou moins acceptable selon chacun (suicide sur le long terme en plongeant dans l’alcool par exemple).
Et il y a ceux qui parviennent à faire leur deuil.
Qu’est-ce qui fait la différence ? pourquoi certains y arrivent et d’autres non ?
Il y a ceux qui continuent à penser que leur bonheur est en dehors d’eux-mêmes.
Et il y a ceux qui pensent que finalement, leur bonheur… est au plus profond d’eux-mêmes. Et c’est là, que ceux qui arrivent à faire leur deuil y glissent les personnes qui les ont quitté, elles sont toujours là tout en étant absentes, il n’y a plus de manque.
Dit autrement, les absents sont digérés, intégrés, ce qui permet de passer à autre chose.
Encore dit autrement, c’est tout simplement apprendre à vivre avec soi-même, parce que ce qui coince, ce n’est pas le fait que l’autre soit partit, non.
Ce qui coince c’est tout le cirque qui se passe dans votre tête quand vous n’acceptez pas d’être vous-même, quand vous pensez que vous dépendez des autres pour être heureux, quand vous pensez avoir besoin d’un complément quelconque pour trouver le bonheur.
Ces personnes qui arrivent à faire leur deuil ont trouvé leur réponse au comment devenir autonome dans la vie, quoiqu’il se passe.
Il y a des gens qui ont subi presque tous les malheurs de la terre, et qui sont de bonne humeur, qui sont heureux ! et rendent heureux ceux qui les fréquentent… Et il y a des gens qui ont “tout pour être heureux” mais qui font pourtant grise mine, qui font pourtant la tête à longueur de journée, ou quasiment, des personnes qui ne sont jamais satisfaites de rien. Pourquoi ? Parce que la bonne humeur et le bonheur ne dépendent pas de ce qui vous arrive, ils se cultivent.
Les deux extrêmes en ligne de mire
La version positive
Il y a des gens qui voient la vie comme une immense partie de jeu et les problèmes comme des étapes à franchir pour accéder au niveau suivant. Comme un amusement perpétuel qui fait grandir et ouvre de nouveaux horizons.
Il y a des gens qui se passent une grande partie de la journée avec des pensées positives dans la tête. Alors pas des pensées du genre “tout le monde il est beau tout le monde il est gentil et les Bisounours sont mes amis !” Non. Mais des pensées positives du genre “je suis pressé de faire ceci ou cela, je suis heureux de tout ce que j’ai dans ma vie. Gratitude pour tout ce que j’ai.”
La version négative
Il y a des gens qui voient la vie dans son ensemble, et n’importe quel problème, comme une preuve de plus qu’ils sont des victimes de tout et de tout le monde, que l’univers entier s’est mobilisé, s’est réuni pour pactiser contre eux, qu’ils sont nés sous une mauvaise étoile, la preuve par a + b étant leur vécu (hein, ça si c’est pas la vérité vrai, qu’est-ce que c’est !). Bon, je caricature, je prends les deux extrêmes, mais sur le fond c’est ça.
Note : Alors que parfois, ces deux personnes (la version positive et la version négative) ont exactement le même problème ! la seule chose qui change c’est comment ils traduisent ça au fond d’eux, c’est l’interprétation qu’ils vont en faire ou qu’ils en font.
Il y a des personnes qui commencent toutes leurs journées en suivant les actualités les plus épouvantables possibles (et c’est pas ce qui manque…), puis qui enchaînent avec leur petit déjeuner tout en se plaignant de leur existence sur les réseaux sociaux alors qu’ils sont debout depuis quoi… allez, une demi-heure à tout cassé ! Soit une excellente stratégie pour passer une journée épouvantable, une journée dramatique, bref, une journée de merde.
Ces personnes ne pensent qu’aux horreurs du monde et aux malheurs de l’existence, elles passent leur journée à chercher des signes dans leur vie qu’elles interprètent comme des preuves qu’elles sont des victimes du destin et qu’elles ont vraiment une vie épouvantable (c’est prouvé par a + b qu’on vous dit !).
La mauvaise humeur est la conséquence naturelle de la stratégie du malheur : plus vous mettez de trucs nauséabonds dans votre existence, moins votre vie sentira bon. La stratégie du malheur fonctionne tellement bien qu’il est impossible de ne pas vivre une vie misérable quand on l’applique à la lettre. Pourtant, beaucoup de gens choisissent de l’appliquer ! C’est un vrai choix qu’ils font tous les matins ! Pas un truc qui vient du destin, du karma ni de la vengeance des dieux.
Alors, comment devenir autonome dans la vie quand on se sent si dépendant… des autres, du reste du monde, etc.
Comment devenir autonome dans la vie en cultivant le bonheur au quotidien
La bonne humeur et le bonheur dépendent de trois facteurs :
- Le sens que vous donnez à tout ce qui vous arrive, aux événement qui vous arrivent.
- Les pensées que vous décidez de ressasser, de faire tourner dans votre tête tout le long de la journée.
- Les aliments que vous décidez d’ingérer (nourriture classique/solide + nourriture intellectuelle).
Alors quoi faire ?
C’est simple, chacun est libre de choisir le disque qu’il veut se passer dans la tête du matin au soir. Il suffit déjà de le changer, et pas en essayant de changer le passé ni qui on est, pour changer d’humeur (sans oublier l’alimentation !!).
Choisir de faire les choses simples qui mettent de bonne humeur, c’est vivre bien. C’est construire ses émotions au lieu de les subir. C’est vivre de façon active, de façon constructive, plutôt que comme une victime qui se complait dans le malheur.
Comment devenir autonome dans la vie…
Enfin, pour en savoir plus, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous :
N’attendez pas que les choses qui vous arrivent vous mettent de bonne humeur. Choisissez d’être de bonne humeur. N’attendez pas que le bonheur vienne à vous. Choisissez d’incarner le bonheur.
On est ce qu’on pense. On vit et l’on meurt de l’image que l’on a de soi.
Odile
Pour en savoir plus :