3 astuces pour faire des économies d’énergie dans la cuisine tout en étant dans la foulée en pleine autonomie. C’est ce que je vous propose de découvrir parce que l’énergie, qu’elle soit humaine, autour de nous (dans notre environnement ou dans l’espace) ou qu’elle vienne des créations de l’homme, l’énergie est toujours à la base de tout…
3 astuces pour faire des économies d’énergie dans la cuisine : un petit retour aux sources s’impose
Avant l’arrivée du réfrigérateur dans la vie quotidienne humaine, il y avait de nombreuses techniques de conservation des aliments. Les produits séchés, les produits séchés et fumés, les produits conservés dans le sel, dans l’huile, dans le sucre, dans l’alcool, dans le sucre et l’alcool et : le basique garde manger que tout habitant avait d’office dans sa demeure.
Au début, dans les campagnes, le réfrigérateur ne faisait pas l’unanimité. Les gens ne voyaient pas l’utilité de la chose. Ils avaient leur garde manger ! Ils savaient faire pour conserver leurs aliments.
Du garde manger au réfrigérateur, du réfrigérateur au garde manger…
Du coup, pourquoi payer pour posséder un engin qui, en plus de ça, consommerait de l’énergie ? Donc coûterait de l’argent en plus rien que pour son achat, et tout le long de l’année ! (fallait pas les prendre pour des demeurés, nos anciens des campagnes)
C’est la raison première pour laquelle les réfrigérateurs ont mis beaucoup de temps à trouver leur place dans les campagnes, à la différence des grandes villes.
La venue du réfrigérateur n’a donc pas été suivi d’un engouement instantané et général. C’était typiquement un truc d’habitants des villes. Et, petit à petit, publicité sur publicité, rabâchage sur rabâchage, pour ne pas dire bourrage de crâne sur bourrage de crâne avec le fameux « c’est le progrès » ! Les habitants des campagnes s’y sont mis eux aussi, à posséder leur réfrigérateur.
Ils avaient du coup cette sensation d’être à la pointe du modernisme, du progrès, d’être comme ceux des villes, et pas des bouseux… (c’est ce qui se passe lorsque le gavage mental d’une société et la dépréciation de soi font leur office)
Mes 3 astuces pour faire des économies d’énergie dans la cuisine
1- Un garde manger sur le rebord de ma fenêtre de cuisine
Ici il y a encore la peinture des volets et de l’intérieur du garde manger à faire. Pour cela je fais moi-même ma peinture à la farine (ma recette se fait avec : 350gr de farine, 4 litres d’eau, 1/2 litre d’huile de lin et 1kg de terre ombre calcinée – pigment – pour la couleur), comme pour les colombages que vous voyez sur les photos.
Ici on peut voir un des volets ouvert et fixé sur la paroi du garde manger.
Bon, je vous ai mis cette photo, et ce même si ce n’est pas ma préférée… C’est que le sous-bassement en pierres sous les colombages n’est toujours pas fait, donc ce n’est pas terrible esthétiquement parlant pour l’instant (brut de parpaings + mes essuyages de peinture sur les parpaings… ^^). Mais là, on voit bien le garde manger, les volets ouverts.
De l’intérieur de la maison, donc dans la cuisine, lorsque j’ouvre mes fenêtres et que les volets du garde manger sont ouverts, on peut donc profiter d’une certaine luminosité (pas autant qu’en temps normal, mais tout de même une certaine luminosité qui éclaire la pièce),
L’étagère du haut est très pratique pour y poser par exemple des saladiers ou autres bocaux, ou choses à conserver au frais…
2 – Une marguerite (panier extensible) pour la cuisson à la vapeur
Alors comme je le dis dans ma vidéo, je mange majoritairement cru. Mais il m’arrive aussi de faire cuire certains ingrédients. Et dans ce cas, je fais une cuisson à la vapeur pour garder au maximum les micro-nutriments intacts, à savoir l’énergie et les matériaux de construction que tout aliment doit apporter à notre organisme.
Qui dit cuisson, dit alors cuisson rapide, donc qui économise l’énergie. Je démarre donc la cuisson sur le gaz, puis je la termine dans la marmite norvégienne…
3 – Une marmite norvégienne pour la cuisson sans énergie
Le principe de la marmite norvégienne, c’est de laisser cuire, mijoter à l’étouffé pendant plusieurs heures si nécessaire, sans que cela ne consomme la moindre énergie en dehors de celle du démarrage de la cuisson (chez moi, sur une plaque au gaz).
En fonction de ce que je veux faire cuire, j’utilise donc mon panier vapeur, je mets à cuire environ 10 à 15 minutes et puis je mets le tout dans la marmite norvégienne pendant parfois une heure ou deux, voir juste une demi-heure. C’est en fonction de ce que j’ai à faire car je sais que mes aliments ne brûleront pas si je les laisse plus de temps que nécessaire.
Pour conclure avec mes 3 astuces pour faire des économies d’énergie dans la cuisine
Il tient à peu de choses de pouvoir économiser de l’énergie dans sa cuisine. Le fait de manger cru en est une de taille, c’est certain. Car cela permet de supprimer comme je l’ai fait il y a plusieurs années : le four, le réfrigérateur, le congélateur et, nombre d’ustensiles qui n’ont soudain plus aucune utilité.
Mais il s’agit surtout ici de retrouver un savoir faire de nos anciens, car la marmite norvégienne ne date pas d’aujourd’hui. La cuisson à la vapeur non plus. Et le garde manger sur le bord d’une fenêtre non plus !
Désapprendre pour mieux réapprendre et agir, encore et toujours… (ça faisait longtemps que je ne l’avais pas dit, c’est maintenant chose faite 😉 )
Odile
Pour en savoir plus :
- Vivre sans réfrigérateur au XXIe siècle
- Comment booster son système immunitaire naturellement (dans cet article il y a le lien vers le panier marguerite)
- Construire sa maison soi-même en famille
- Conseils pour construire sa maison soi-même